Work in progress - Ma bande de tueurs...

C'est repartit pour une nouvelle toile ! Aujourd'hui, après ce week-end très chargé, je vous emmène avec moi dans mon processus de création ...

 

LES RECHERCHES CINEMATOGRAPHIQUES

Il n'est pas du tout évident de trouver les références nécessaires à la composition de ma toile, surtout en usant du cinéma. Le western, c'était une chose à part, un genre de cinéma qui m'a facilité la tâche. Les décors, l'architecture, le contexte historique... tout est quasi semblable et m'a aidé à reconstituer ma propre histoire picturale. C'est d'ailleurs devant un de ces films, devant une scène de duel, que j'ai eu cette idée de toile qui montrerait la vue d'un mort. Ou en langage cinéma, mon but est donc devenu de créer une toile avec une perspective en contre-plongée.

 

C'est à ce stade que le plus périlleux commence : il s'agit de trouver le décor, qui regarde le mort, comment les personnages interagissent entre eux et avec le mort, et enfin composer tout cet espace avec la lumière. Et surtout que l'ensemble soit cohérent pour respecter l'esprit initial des références qui le composent.

 

Il faut donc maintenant fouiller et tester les images et notations que j'ai collecté sur plus d'une centaine de films depuis quelques mois pour créer tout ça...


LA COMPOSITION

Avec l'idée d'un mort, il me fallait des tueurs. Qui dit équipe de tueurs, dit dans ma tête, ceux de "Kill Bill" et donc, impossible de m'en défaire, c'est une exécution programmée comme dans le film qui aura lieu sur ma toile. Et puis il faut dire que j'adore les méchants, les anti-héros du cinéma, les sournois de l'ombre que l'on ne voit pas venir...

 

Alors laissez-moi vous présenter mon équipe de tueurs à gages, de gauche à droite. Oui, je vous donne mes références, c'est cadeau ;)

Nous avons donc en premier, Pachanga ( Luis Guzman dans "L'impasse" ), l'instigateur des mauvais coups, le traître, l'homme sans scrupules. Puis M. White ( Harvey Keitel dans "Reservoir dogs" ), l'opposé du précédent, le tueur fidèle et plein de valeurs malgré tout, mais aussi le personnage complètement mystérieux sur ses intentions. Arrive ensuite tout en bas Uli KunkelPeter Stormare dans "The big Lebowski" ), l'anarchiste complètement décalé et fou, le faux tueur sans limites. Puis la référence venue des séries, Walter White ( Bryan Cranston dans "Breaking Bad" ), le tueur apprenti, le débutant qui s'est laissé entraîner dans une histoire plus grande que lui, ou qu'il a lui même crée... Et l'on fini par le plus connu des 5, Jules Winnfield ( Samuel L.Jackson dans "Pulp fiction" ), le tueur à gages professionnel, le charismatique malveillant de la bande. Et pour finir, les décors proviendront tout simplement de cette fameuse scène de "Kill Bill".

 

Sur le scénario de l'histoire, j'aime laisser votre imagination seule face à mon tableau : Pourquoi cette tuerie ? Qui en est le vrai instigateur ? Le mort est-il vraiment mort ? Pourquoi est-ce le "débutant" qui tient l'arme ? Pourquoi deux personnages avec le même nom ?

A vous de décider...

LE DEBUT DE LA PEINTURE

C'est par une grande nuit blanche qu'a démarré cette toile. Je vous l'avais déjà précisé, j'adore peindre la nuit, dans le calme total. Et ma nuit préférée de toute l'année, c'est bien sur ce Dimanche, ce jour des Oscars, toujours en même temps que mon anniversaire... ah ! le destin !

Alors après un magnifique week end d'anniversaire, un soleil splendide, un premier barbecue, une super journée en famille, un resto en amoureux et un excellent ciné, à moi cette soirée !

 

C'est donc en compagnie du tout Hollywood en paillettes que j'ai démarré cette toile. Cette première couche de peinture est un peu abstraite, elle sert à placer les éléments, tester perspective et couleurs, mais surtout techniquement, elle sert à faire "boire" la toile avec la peinture diluée, avant d'attaquer les courches plus épaisses et je peux vous dire que chez moi, c'est utile vu la couche d'huile que j'adore appliquer pour créer reliefs et matières..

Et tout ça n'est que le début... :)

 

... Et si on se faisait une toile ? ...



Écrire commentaire

Commentaires: 0